Urbi & Orbi |
Stanislas |
Portrait |
Nancy |
Eurêka |
|
Introduction |
Portraits |
Les J chercheurs |
Dialogue |
|
|
|
Nous sommes en classe de 1ère S au lycée Loritz de Nancy. Nous avons réfléchi à notre orientation tout en prenant connaissance des portraits des jeunes doctorants dans le cadre d’une séance avec notre professeur principal J-F Beauquel, professeur de lettres.
Voici quelques unes de nos remarques. |
Les questions que nous posons aux jeunes doctorants /
«Pourquoi avez-vous accepté de poser ? Quelles étaient vos motivations ? Comment, par quel parcours d’études en êtes-vous arrivé là ? Comment avez-vous trouvé cette « solution » dans vos études ? D’où vient cette forte volonté d’entreprendre des études dans un domaine si compliqué et presque inaccessible ? Connaissiez-vous votre métier avant de commencer vos études ? Qu’est ce qui vous a motivé pendant toutes ces années ? Si vous aviez la possibilité de changer, de commencer à nouveau, choisiriez-vous le même parcours ? Comment restez-vous motivé et convaincu de vos mérites malgré une telle pression extérieure ? Comment et pour qui travaillez-vous ? Faites-vous autre chose dans la vie que de la recherche ? Est-ce que vous vivez aussi pour d’autres motivations ? Sinon pourquoi ? Êtes-vous épanoui(e) ? Votre choix vous a-t-il été imposé ? Avez-vous douté parfois ? Est-ce que malgré la durée des études, vous gardez votre envie de faire de la recherche ? Diriez-vous que vous êtes intéressé par ce que vous faites ou plutôt passionné ? à-t-on vraiment besoin de l’état et de ses aides financières et matérielles, ou peut-on être chercheur indépendant, sous les tropiques au soleil… dans un paradis fiscal ? (sic !) Votre salaire est-il à la hauteur de vos réalisations ? Comment parvenez-vous, à travers l’inspiration, à ne pas vous disperser dans un domaine aussi vaste que la recherche ? Est-ce que vos recherches, vos travaux, et / ou les résultats auxquels vous avez abouti valent vraiment tous ces mois, ces années de labeur ? Ce métier est-il à la hauteur de l’idée que vous vous en faisiez ? ... » |
/ J’ai choisi l’option Sciences de l’Ingénieur, je n’ai pas encore d’idée sur mon futur métier, sur le secteur d’activités. Je suis intéressé par l’innovation, les nouvelles technologies, informatique, multimédia, automobile, aviation, design… Einstein a dit que l’imagination est plus importante que le savoir. Rêver c’est ce que j’aime faire ! - Faruck |
/ J’ai choisi l’option S suite à de nombreuses visites d’écoles d’ingénieur. Le travail de groupe, la collaboration m’attirent… John Dewey me fait réfléchir en disant que tout grand progrès scientifique est né d’une nouvelle audace de l’imagination. - Akli
|
/ Einstein a attiré mon attention sur le fait que la réalité des choses n’est pas exactement la même que celle que nous enseignent les professeurs de sciences : « Si j’ai appris une chose au cours de ma vie, c’est que toute notre science, confrontée à la réalité, apparaît primitive et enfantine, et pourtant c’est ce que nous possédons de plus précieux.» - Félix
|
|
|
/ «La science est l’asymptote de la vérité. Elle approche sans cesse, et ne touche jamais », a écrit Victor Hugo. Cela montre l’envie de découvrir, la persévérance chez des personnes prêtes à travailler sur un sujet pour peut être ne rien trouver. C’est un aspect de la nature humaine : la recherche du vrai. C’est le côté le plus beau dans la recherche, cette idée de vérité, de mystère qui rend la science si surprenante et inconnue ! Cela me passionne. - Nicolas
/ Le savoir est basé sur le passé, le futur sur l’imagination, l’homme vit vers l’avenir. - Nicolas
/ J’aime voir quelque chose s’animer, briller ou émettre un son, c’est merveilleux. «Le commencement de toutes les sciences, c’est l’étonnement de ce que les choses sont ce qu’elles sont » a dit Aristote. La question que je me pose en ce qui concerne mon avenir est « Existe-t-il encore des métiers, en physique, où il est possible d’avoir une partie manipulation ( à l’extérieur) ou fabrication ( sur machine) tout en étant dans la recherche et en voyageant un peu partout ?». - Kilian |
/ J’ai insisté pour passer en 1èreS car je Séverin m’en sortais plutôt bien dans les matières scientifiques. Je me tourne plutôt vers la musique maintenant. Il est facile de penser qu’il s’agit d’une fuite du travail scolaire, mais on ne peut ressentir une passion que lorsqu’elle nous est propre… - Aurel
/ Ma question récurrente est de savoir ce que j’aime, ce qui me plait finalement. Cela revient sans cesse, je ne sais y répondre. - Thibaut
/ Les matières scientifiques me paraissent pures et dures ! Elles m’effraient par le manque d’humanité qui peut en sortir. J’ai peur de ne pas me plaire dans le métier que je ferai plus tard. B. Weber me séduit quand il dit que la science n’est pas un domaine fermé, qu’au bout il y a la mystique, puis la poésie et qu’on retombe sur la science, que tout est lié… - Antoine
|
/ Il faut résister à la pression des études et du lycée pour travailler pour notre propre bien. - Séverin
/ «Je ne cherche pas, je trouve » a dit Picasso ! Je suppose que les chercheurs ne seront pas d’accord. La recherche n’aboutit pas toujours à la découverte… J’aime quand Edison dit que « le génie c’est 1 pour cent d’inspiration, 99 pour cent de transpiration » ! En effet les compétences ne sont pas innées, tout s’acquiert par le travail. Et j’aimerais bien appliquer dans mes choix de recherche cet idéal de J.Rostand : « Science : la seule façon de servir les hommes sans se rendre complice de leurs passions. » Être ingénieur me plairait pour gagner ma vie, mais enseigner l’escrime me tient plus à cœur… - Jason
/ J’apprécie quand Victor Hugo dit que la volonté aboutit à un ajournement, l’utopie. Et la science aboutit à un doute, l’hypothèse, car il traduit l’immensité de la science, qui lorsqu’elle nous permet de répondre à une question, nous en pose d’autres. C’est un puits sans fond. - Richard |
||
/ Si je prenais davantage conscience de ce qui me plait réellement dans ma scolarité, je trouverais mieux ma voie et ce qui gravite autour. à ce jour, j’ai pour unique horizon le bac. J’aime cette citation de Montaigne : «C’est une sotte présomption d’aller dédaignant et condamnant pour faux ce qui ne nous semble pas vraisemblable.» C’est historiquement prouvé ! - Alexandre |
||||
/ Il est important pour moi de devoir admettre que nous ne connaissons pas tout. - Paul |
L'exposition est fermée depuis le 15 septembre 2012 |