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 Arc de Triomphe


" Arc Héré "

Monument triomphal

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De nombreux arcs de triomphe furent dressés à l'occasion de fêtes données en l'honneur des rois et ce depuis la Renaissance.

Ces monuments inspirés des traditions de l’Antiquité, se distinguent par la fantaisie de leurs décors.Emmanuel Héré s’inspira des modèles antiques ( Septime Sévère à Rome ).

L'arc de Nancy dessinée par l'architecte Emmanuel Héré fut bâti de 1753 à 1755.

L’arc corinthien de Nancy, dont la structure est déterminée d'après un modèle ordinaire, présente des particularités qui le distinguent de l'architecture de ses semblables.

Les trois baies qui constituent la porte Royale sont chacune encadrées de colonnes. Sur la face ouvrant sur la place Royale, le monument comporte six colonnes qui soutiennent l'entablement.

La baie centrale flanquée de deux colonnes, sert d’encadrement aux baies latérales en décrochement, donnant du relief à l’architecture. 


La décoration de l'arc de triomphe de Nancy exalte à la fois la guerre et la paix, gages de la gloire de LouisXV, symbolisé par le rinceau de laurier qui court sur la frise fleuronnée de la plate-bande du monument.
Les couronnes  le carquois et la botte d'épis évoquent les signes de la victoire et de la paix.PRINCIPI


                                      
                                                                  PRINCIPI  PACIFICO                                              PRINCIPI  VICTORI                   

Ces inscriptions gravées au dessus des portes latérales commandent, en quelque sorte, le symbolisme des travées latérales du monument.

Le cartouche de gauche., sommé d'une branche d'olivier, se détache sur un faisceau d’attributs de la paix : instruments de musique, outils d'artistes.


Celui de droite, sommé d'une branche de laurier, sur un trophée d'attributs de guerre : drapeaux, haches, trompettes.
.Dans l'attique sont encastrés des bas reliefs en marbre.Sur la baie de gauche, consacré à la paix, figure Apollon jouant de la lyre et sur celui de la baie de droite, consacré à la guerre, Apollon perce d'une flèche le serpent  Python.

L'entablement supporte de chaque côté :  - A gauche  les statues de la Cérès ( Félicité publique ) et de Minerve  - A droite, celles de Mars et d'Hercule,représentant : Abondance, Valeur, Sagesse et Force
 
Au centre de l'attique, s’élève un acrotère sur lequel on peut lire :

HOSTIUM TERROR FOEDERUM CULTOR GENTISQUE DECUS ET AMOR
T

" Erreur des ennemis fauteur des traités, gloire et amour de son peuple ".

La partie centrale de l'attique est consacrée à la gloire du roi Louis XV, synthèse de la victoire et de la paix.
Le bas-relief nous les représentent assis sous un chêne.


  - A gauche, la Paix, représentée par Mercure et ses attributs : ruche, corne d’abondance, sphère, livres, palette, instruments des sciences et des arts.

  - A droite la Guerre, représentée par Bellone casqué et ses attributs armes diverses, haches, flèches.

Le groupe de sculptures en plomb, œuvre de Guibal, mérite d'être précisé.

Au centre d'une disposition classique, le médaillon du roi, naguère en marbre réaliser par Jean batiste Walneffer, soutenu par une figure allégorique et un génie, est couronné par une femme qui embouche une trompette.

Minerve, assise, accompagnée de génies parés des attributs des arts et du commerce, désigne le médaillon du roi soutenu par une Renommée soufflant dans une trompette et à gauche par une femme tenant un rameau d'olivier (la Paix).

Le médaillon original dont la silhouette nous est connue grâce à la planche du recueil de Héré, représentait le profil du roi à l'antique, proche de celui que Cyfflé modela en 1750.Le compte de la dépense ne mentionne pas le nom de Cyfflé à propos des sculptures de l'arc de triomphe, mais seulement ceux de Guibal et de Walnaeffer.

 Le médaillon primitif fut brisé pendant la Restauration et une copie inspirée de la sculpture originale fut réalisée par un artiste,
 encore aujourd’hui non identifié.

Du côté ouvrant sur la place Carrière, l'arc de triomphe est plus simplement décoré.

L'entablement est remplacé par une balustrade de pierre ajourée.


Aux statues  marquant la division en trois portes, se substitue des trophées évoquant :


-
 la guerre (cuirasses, faisceau de flèches, drapeaux)
-
 la paix (épis, corne d'abondance).

Au-dessus des portes latérales on retrouve les mêmes décorations, des bas-reliefs carrés, tableaux de la paix des femmes, un arbre symbolisant les arts (chevalet, lyre) et les sciences (sphère, etc.)
A l'emplacement de la porte Héré se trouvait déjà une porte Royale construite sous l'occupation des Français au temps de Louis XIV.

Au dessus de cette porte était située l' académie de peinture et de sculpture créée par Léopold en 1702. A la mort de Léopold, l'instigateur de cette institution qui comptait parmi ces membres : Claude Charles, Joseph Provençal, Antoine Cordier, Renaud Méry et Didier Lalance, tomba en décadence à la mort de son créateur.Cette porte fut démantelée pour permettre la construction de la nouvelle porte Royale voulue par Stanislas.

Les pierres furent réutilisées pour la construction de la première porte Saint Catherine en 1752.

La construction de l'
arc de triomphe ou porte Royale était une véritable porte percée dans les fortifications de la ville vieille qui demeuraient encore au XVIIIème siècle entre les bastions de Haussonville et de Vaudémont.Elle était reliée aux murailles par des galeries qui, de ce côté, fermaient la place de la Carrière. Le chemin de ronde passait sur la terrasse. La muraille fut abattue à l'est, pour donner accès à la pépinière depuis la place Carrière.

On construisit sur le flanc de l'arc de triomphe un escalier qui permettait d'arriver à son sommet et de gagner ensuite le chemin de ronde des remparts.Ces degrés furent détruits en 1817 à 1819. En 1847, à l'ouest, les remparts furent rasés et remplacés par la place de Vaudémont. 

La porte Royale fut ainsi complètement isolée et devint un véritable arc de Triomphe.
En 1877, une façade monumentale fut construite par les soins de Morey sur la place Vaudémont, devant laquelle fut dressée la statue de Jacques Callot, réalisée par Laurent, encadrée par deux bustes des graveurs Ferdinand Saint Urbain et Israël Silvestre.

On fit sur ce modèle, la face opposée, devant laquelle on érigea en 1894 une statue de Emmanuel Héré par Charles Jacquot.




         La statue de Jacques Callot

La statue de Emmanuel Héré 














             La porte Héré coté Pépinière


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Photos : © Bruno DENISE